Voici une des nombreuses bride-licol que j'ai faite il y quelque temps. Principe de la bride-licol, pour ceux qui ne connaisse pas : lors de l'arrivée à un bistrot, pour l’apéritif ou autres, on attache sa monture a l'aide du licol et on enlève le mords grâce aux montants montés sur mousqueton, le mord ainsi que les rênes enlevés permettent au cheval d'être libre de manger ou de boire, quoique que un mord n'a jamais empêché un équidé de se restaurer et surtout pas de boire.
Taillé dans un "london", la bouclerie est du Poursin qui pour moi est la Ferrari de la bouclerie en France. Il en existe certainement d'autres mais je ne les connais pas (les informations sont toujours les bienvenues.) La jugulaire est un cousu-rond à couture noyée. Les rênes ont 2,20 m de longueur, ce qui en randonnée est utile, cela évite, lors d'un passage à pied, de reçevoire les sabots du cheval dans les chevilles, les cavalier me comprendront. L'anneau du licol est monté perpendiculaire à l'alliance. Le processus est expliqué dans le livre "Manuel de sellerie" de Patrick Broux. Si quelqu'un trouve des difficultés à reproduire son explication je me ferrais un plaisir de le lui expliquer, car, à priori, ce n'est pas facile à comprendre. Moi, du moins, j'ai mis un moment, ne sortant pas de St-Cyr........! Je peut prouvé sur d'ancienne bride-licol que l'anneau, quand un cheval tire au renard, s'allonge mais ne se rond pas.
Que reste 'il à dire : le tout est cousu main, fil de lin poissé-ciré par mes soins, griffé au 8.
Voila, en vous souhaitant une bonne journée.
Jacquy
).